n°2 Mon enfance

Début de ce récit ICI

Les chambres

Il y avait pas mal de familles nombreuses et les maisons n’offraient pas assez de chambres donc il fallait loger tout le monde en peu d’espace.

A ma naissance j’avais 2 frères et 1 sœur bien plus âgés que moi. Nous n’avions que 3 chambres, une ayant été coupée en deux, et j’ai partagé longtemps celle de mes parents.

Quand mon frère aîné a quitté la maison je l’ai remplacé auprès de mon autre frère. Nous partagions le même lit. Je devais bien avoir 6 ans déjà. Plus tard j’ai pu avoir celle de ma sœur.

Un lit d’une place et une armoire, rien d’autre. Ah si le seau hygiénique pour les besoins de la nuit. Pas question de descendre en pleine nuit cet escalier si dangereux.

Pas de chauffage à l’étage et si on avait la chance d’avoir une cheminée qui passait dans le mur ça faisait du bien. On était aussi habillés pour dormir que pour la journée.

Pour la toilette

Pas de salle de bains évidement. Une cuvette, du savon de Marseille, un gant de toilette fabrication maison et c’est dans la cuisine que ça se faisait. Mon père sortait à ce moment-là.

On se lavait tout le corps, de la tête aux pieds au savon et personne ne souffrait d’allergie.

La T° de l’eau ? On la faisait chauffer sur le poêle ou la gazinière si on en avait une. Ensuite il fallait vite enfiler les vêtements déposés sur une chaise à proximité. Propres ? Non pas avant le dimanche, ce jour-là on mettait les beaux habits ! En semaine on gardait les mêmes, hé oui.

N’oublions pas que la lessive se faisait encore à la main !

Les repas

Dans mon enfance, si nous avions les moyens on mangeait du poulet le dimanche, le plat de luxe. Sinon tous les autres jours ce n’était que légumes, potages maisons. Alors là encore la femme passait du temps à la cuisine.

Si je n’aimais pas un plat et ne finissait pas mon assiette, on me le redonnait au repas suivant. Pas question de gaspillage, mes parents avaient connu 2 guerres. Pas de choix possible non plus, plat unique. Et rarement un dessert.

Au petit déjeuner pain, beurre fermier, pas trop attention, un peu de lait et voilà. Nous avions un marchand ambulant, maman y allait avec son pot au lait et il fallait le faire bouillir. Je détestais cette crème qui se déposait par-dessus.

On achetait presque tout le reste à l’épicerie du coin.

Et je me souviens encore des petits suisses avec le papier qui se mélangeait beurk. Des yoghourts en pots de verre et nature uniquement. Du temps qu’il fallait quand je devais aider ma mère à éplucher les légumes …

3 commentaires sur “n°2 Mon enfance

Ajouter un commentaire

Merci de laisser un commentaire

Un Site WordPress.com.

Retour en haut ↑